compositrices, musiciennes françaises

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UNE PEDAGOGUE AU XIXe SIECLE

 Mademoiselle Paris Nanine, madame Emile Chevé.

D’après la Biographie Universelle des Musiciens : « Femme intelligente d’ailleurs, pleine d’énergie, elle prit toujours une part très active à tous les travaux de son mari, Emile Chevé, et de son frère Aimé Paris, et ne cessa jamais de lutter avec ardeur pour le triomphe de leur système, avec une ténacité et d’un courage digne d’un meilleur but. »

  • Voir le Ménestrel : 21 juillet 1867. Récompense à l’Exposition universelle, « Section enseignement » Mme Vve Chevé, Méthode de chant.// 5 juillet 1868. Décès veuve Emile Chevé "à la tête de l'enseignement de la musique par le chiffre". L’enseignement par le chiffre : Méthode dite du « méloplaste », imaginée par Galin, en 1817, évite les signes de toutes espèces.
  • Exercices élémentaires de lecture musicale, à l’usage des écoles primaires. Nouvelle édition entièrement refondue. Paris, les auteurs M. et Mme Chevé (1860). In-8, 96 p. Vm8 154. + (1861) L 7283
  • Méthode élémentaire de musique vocale, par Mme Emile Chevé (Nanine, Paris). La partie théorique de cet ouvrage est rédigée par Emile Chevé. Paris, les auteurs, In-4, 320 p. (2e édition 1844, 3ème édition dont les exercices sont entièrement remaniés, 7ème édition 1861). Vm 8 145 à 153.
  • Méthode élémentaire de piano. Paris, l’auteur (1863). In-fol, 254 p. Vm 8 s 135.
  • Méthode élémentaire d’harmonie par M. et Mme Emile Chevé. Paris, chez les auteurs (1846). 2 vol., In-4. 4° C2 122.+ Edit. 1856.
  • Méthode générale de musique, 1ère partie, traité élémentaire complet de musique vocale. Paris l’auteur (1838). In-fol obl. 136 p. Vm 8 144.
  • Nouveaux exercices de mesure, 4ème édition. Paris, chez l’auteur (1858) 48 p. A 5562 + 5ème édition, Solfège en notation spéciale chiffrée (1860) : Page 2 Etude de la langue des durées. Lorsque l’on s’est bien exercé à battre la mesure à 2, 3, et à 4 temps, on doit s’exercer au moyen de 2 tableaux que nous donnons plus bas, à parler la langue des durées (…) Première colonne ta, ta, (noires), 2e : tatétaté (croches), 3e : tafatéfé (double croches), 4e : tazafanatézéféné (triple croches).
  • Science et art de l’intonation théorique et pratique. Système des points d’appui. Paris, l’auteur (1862). L 7311 : Les grands ressorts de notre méthode, pour l’étude de l’intonation consistent en ceci : 1) Chercher les sons UN à UN et les émettre aussi UN à UN, en les détachant les uns des autres. Hors de là point de succès possible. 2) Se servir de deux rapports que l’on connaît, pour trouver un troisième rapport qu’on ignore ; c’est-à-dire aller du connu à l’inconnu ; ce qui conduit à peiner par degrés conjoints, en chantant par degrés disjoints. Signe de notation chiffré avec des points, les dièses se nomment té, ré, mé (…), les bémols : teur, reu (…) Les personnes qui chantent faux ne chantent ainsi que parce qu’elles ne sentent pas l’intervalle de seconde mineure.
  • Voir Guilhot P. Instruction pour le tableau des accords, solfège inépuisable en notation chiffrée de Mme Emile Chevé (1888) L 9764

 

 




 
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